Accepter sa poitrine après un cancer du sein

Lorsqu’une femme est atteinte d’un cancer du sein, la mastectomie (c‘est-à-dire l’ablation de l’un ou des deux seins) est souvent envisagée. Mais comment se reconstruire après une telle opération ? Pour rester belle et féminine en toute circonstances, voici un récapitulatif des solutions qui s’offrent à vous.

La reconstruction mammaire

C’est la solution la plus connue et la plus envisagée après un cancer du sein. Cet acte chirurgical comporte des suites assez lourdes et combine différentes techniques pour recréer un sein aux femmes qui en ont été injustement privé. Parmi ces techniques, le chirurgien place un extenseur dans la poitrine des femmes : ce dernier sera gonflé petit à petit avec de l’eau saline pour préparer le corps à recevoir une prothèse. Après pose de la prothèse, le mamelon est ensuite reconstruit par le prélèvement de morceaux de peau, qui seront greffés sur le sein. Il est aussi possible de greffer un muscle à la place d’une prothèse dans la poitrine des femmes ayant souffert d’un cancer du sein.

Le tatouage du sein

Il s’agit d’une pratique très récente : seul un salon à Paris est spécialisé dans le tatouage en 3D du mamelon et de l’aréole. Cette pratique consiste à recréer, en 3D ou non, des tétons plus vrais que nature sur les poitrines des victimes d’un cancer du sein. Avec des suites beaucoup moins lourdes qu’une reconstruction et la possibilité de recouvrir sa cicatrice d’une magnifique fresque colorée, le tatouage fait de plus en plus parler de lui et convainc un nombre croissant de femmes. Les pigments utilisés pour le tatouage sont permanents, contrairement aux pigments médicaux labiles utilisés par exemple pour les maquillages semi-permanents. Le résultat est donc définitif.

L’Amazone

Vous n’êtes pas obligée de faire quoi que ce soit à votre poitrine pour rester belle et féminine. C’est le message fort de Marie-Claude BELZILE, qui revendique sur sa page Facebook « Tout aussi femme » le droit à rester plate, c’est-à-dire celui de refuser la reconstruction mammaire parfois imposée par les chirurgiens.  En référence aux Amazones, ces femmes fortes qui arboraient fièrement un sein unique voire pas du tout, une large communauté est en train de se créer autour des revendications féministes de Marie-Claude BELZILE. La page remet en question l’obligation de porter une poitrine (qui doit souvent être généreuse) pour pouvoir se sentir femme.

Et après tout, sont-ce vraiment de vos mamelons que découle votre beauté ?

 


Lorsque le cancer du sein est détecté de manière précoce, la mastectomie n’est pas toujours d’actualité. Les femmes peuvent alors suivre quelques séances dans un centre de radiothérapie à Paris (ou ailleurs) pour se faire soigner.

Malheureusement, le taux de dépistage du cancer du sein en France a diminué de 2% en deux ans. Pourtant, à partir de cinquante ans, les femmes peuvent bénéficier d’une mammographie gratuite tous les deux ans.